Home → Sung by others → Yves Uzureau → C’est un p’tit amour de campagne |
ENGLISH |
|
ITALIANO | |||
---|---|---|---|
C’est un petit amour de campagne | It’s a little country love | ||
Vous n’êtes pas fille de prince; Et je ne suis pas fils de roi. Notre amour est né en province, Mais il deviendra grand, je crois; Car nous lui permettrons de vivre, De vivre à sa guise a l’air libre. Et s’il n’est pas vraiment légal, Cela nous est parfaitement égal. C’est un petit amour de campagne Qui a poussé naturellement, Sans savoir ni pourquoi ni comment, Pareil aux fleurs sauvages des montagnes. Il vit au jour le jour en bohème Qui ne demande pour subsister Que le soleil et la liberté, Pareil aux amours tendres des poèmes, Hélas! ici-bas, seuls les rêves Vivent un temps illimité. Notre aventure sera brève Parce qu’elle est réalité. Lorsque viendra l’heure dernière, Sans cris, sans larmes ni manières, Ayant avec le printemps su fleurir, Avec l’hiver nos cœurs sauront flétrir. C’est un petit amour de campagne Qui périra naturellement, Nul ne sait ni pourquoi ni comment, Pareil aux fleurs sauvages des montagnes. C’est un petit amour de bohême Qui ne demandera pour finir Que le spectre blanc du souvenir, Du souvenir de c’ qu’il fut lui-même. |
You are not a prince’s daughter; And I am not a king’s son. Our love was born in the province, But it will grow big, I believe; Because we will allow it to live, To live as it pleases in the open air. And if it’s not really legal, We don’t care about that. It’s a little country love That pushed naturally, Without knowing why or how, Like wild mountain flowers. It lives by the day as a bohemian It doesn’t ask to survive But sun and freedom, Like poems’ tender loves. Alas! here below, only dreams Live an unlimited time. Our adventure will be brief Because it is real. When the last hour comes, Without cries, without tears or manners, Having known how to bloom with spring, With winter our hearts will know how to wither. It’s a little country love That will perish naturally, No one knows why or how, Like wild mountain flowers. It’s a little bohemian love That will not ask to finish But the white ghost of memory, The memory of what itself was. |