Home → Recorded Songs → 1976 → Tempête dans un bénitier |
ITALIANO |
|
ENGLISH | |||
---|---|---|---|
Tempête dans un bénitier | Tempesta in un’acquasantiera | ||
1 Tempête dans un bénitier, Le souverain pontife avecque Les évêques, les archevêques, Nous font un satané chantier. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent, Tous ces fichus calotins; Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde. À la fête liturgique, Plus de grand’s pompes, soudain; Sans le latin, sans le latin, Plus de mystère magique. Le rite qui nous envoûte S’avère alors anodin Sans le latin, sans le latin, Et les fidèl’s s’en foutent. Ô très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils nous emmerdent Sans le latin. 2 Je ne suis pas le seul, morbleu! Depuis que ces règles sévissent, À ne plus me rendre à l’office Dominical que quand il pleut. Il ne savent pas ce qu’ils perdent Tous ces fichus calotins; Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde. En renonçant à l’occulte, Faudra qu’ils fassent tintin, Sans le latin, sans le latin, Pour le denier du culte. À la saison printanière Suisse, bedeau, sacristain, Sans le latin, sans le latin F’ront l’églis’ buissonnière. Ô très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils nous emmerdent Sans le latin. 3 Ces oiseaux sont des enragés, Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent La saine et bonne vieille branche De la croix où ils sont perchés. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent, Tous ces fichus calotins; Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde. Le vin du sacré calice Se change en eau de boudin Sans le latin, sans le latin, Et ses vertus faiblissent. À Lourdes, Sète ou bien Parme, Comme à Quimper Corentin, Le presbytère sans le latin A perdu de son charme. Ô très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils nous emmerdent Sans le latin. |
1 Tempesta in un’acquasantiera, Il sovrano pontefice Con i vescovi, gli arcivescovi Ci fanno un casino del diavolo. Non sanno che si perdono, Tutti questi preti maledetti; Senza il latino, senza il latino, La messa a noi ci rompe. A la festa liturgica, D’improvviso, senza le grandi pompe; Senza il latino, senza il latino, Non c’è più mistero magico. Il rito che ci avvolge Diventa allora banale Senza il latino, senza il latino, E i fedeli se ne fregano. O Santa Maria madre di Dio, Dite a questi monaci di merda Che ci rompono Senza il latino. 2 Non sono il solo, accidenti! Che da quando ci sono queste regole, Non va più alla messa domenicale Se non quando piove. Non sanno che si perdono Tutti questi preti maledetti; Senza il latino, senza il latino, La messa a noi ci rompe. Rinunciando all'occulto, Dovranno rinunciare, Senza il latino, senza il latino, A tutte le elemosine. Quando sarà primavera La guardie svizzera, l’impiegato, il sagrestano, Senza il latino, senza il latino, Marineranno la chiesa. O santa Maria madre di Dio, Dite a questi monaci di merda Che ci rompono Senza il latino. 3 Questi uccelli sono rabbiosi, Questi corvi che segano, rodono, rompono Il bello e santo braccio Della croce sul quale sono appollaiati. Non sanno che si perdono, Tutti questi preti maledetti; Senza il latino, senza il latino, La messa a noi ci rompe. Il vino del sacro calice Si cambia in acqua di sanguinaccio Senza il latino, senza il latino, E le sue virtù si indeboliscono. A Lourdes, a Sète o a Parma, Come a Quimper Corentin, Il presbiterio senza il latino Ha perso il suo incanto. O santa Maria madre di Dio, Dite a questi monaci di merda Che ci rompono Senza il latino. |